Qui aurait cru, après deux décennies de recueil d’informations, que Google voudrait révolutionner la manière dont nous interagissons avec les publicités en ligne.
Vers une ère sans intrusion
Depuis quelque temps, les rumeurs vont bon train dans les couloirs de la Silicon Valley la Privacy Sandbox. Et non, il ne s’agit pas du dernier jeu à la mode, mais plutôt la réponse de Google au besoin croissant de protection de la vie privée en ligne.
L’essence même de cette initiative consiste à bannir les cookies tiers qui nous suivent à chaque clic, à chaque page. À la place, Chrome préfère une approche plus subtile. Par exemple, si vous êtes fan de cinéma, de sport ou de musique, plutôt que d’avoir des annonceurs scrutant chaque mouvement, Chrome vous place dans des « groupes d’intérêt ». Cela se fait subtilement, sans intrusion.
La promesse de Google : la confidentialité avant tout
Certains annonceurs étaient sceptiques. Pourtant, Google s’est montré convaincant. Aujourd’hui, l’API de Privacy Sandbox est en place pour presque tous les utilisateurs de Chrome. Seule une infime fraction (3 % pour être précis) attend encore de rejoindre cette nouvelle ère.
Mais alors, que ressent-on, en tant qu’utilisateur ? Sur la surface, rien ne change. Cependant, derrière, la magie opère.
2024 : une année charnière
Google a les yeux fixés sur 2024. C’est l’année où Chrome prévoit de supprimer totalement les cookies. Dès l’an prochain, certains chanceux verront ces fameux cookies disparaître de leur navigateur. Mais pour ceux qui veulent aller plus loin, Google Chrome a prévu le coup. Un simple passage par « chrome://settings/adPrivacy » vous donne le contrôle total sur vos données.
En bref, Google semble vouloir redéfinir la norme. Une démarche audacieuse, qui pourrait bien changer la donne dans le monde du web. Les prochaines années promettent d’être passionnantes.
Lire plus d’articles sur DigiTechnologie :
– Réussir à optimiser Google Workspace, cliquez-ici
– Tout savoir sur les innovations d’Android 14, cliquez-ici
– L’Union Européenne force Windows 11 à innover, cliquez-ici