Un revers de taille pour le géant de la Silicon Valley ! Google vient d’être contraint par la justice à supprimer des milliards de données collectées illégalement sur les internautes. La firme de Mountain View était visée par un recours collectif l’accusant d’avoir induit ses utilisateurs en erreur sur le fameux « mode incognito » de son navigateur Chrome.
Un mode incognito qui n’avait d’incognito que le nom
Pour beaucoup, ce mode confidentiel censé garantir la confidentialité et l’anonymat des navigations web n’aurait été en réalité qu’une vaste fumisterie destinée à tromper le consommateur. Et pour cause, malgré l’activation de cette option, Google collectait bel et bien en sous-main de nombreuses données sensibles.
Historiques de navigation, adresses IP, données de localisation, journaux de recherche… Autant d’informations personnelles qui se retrouvaient mises en conserve sur les serveurs de la firme, à l’insu de dizaines de millions d’internautes persuadés de naviguer à l’abri des regards indiscrets.
Une trahison de la confiance qui a logiquement provoqué l’ire des plaignants.
La quadrature du cercle pour Google
Face aux accusations, la défense de Google s’était dans un premier temps révélée pour le moins… paradoxale. Ses avocats avaient en effet argué de l’impossibilité technique d’isoler et supprimer les données issues des navigations en incognito, tant le stockage des informations se faisait de façon indifférenciée.
Une position qui n’a désormais plus la moindre raison d’être puisque le groupe devra bel et bien effacer tous les champs de ses bases de données comprenant des traces de navigation anonyme. Le tout d’ici fin juillet !
Un changement de cap pour le moins abrupt qui laissera beaucoup d’utilisateurs sur leur faim concernant le réel respect de leur vie privée…
La fin d’un incognito devenu trop opaque ?
Cette nouvelle polémique en dit long sur la défiance grandissante qui entoure les géants du Web, perçus comme des moulins à vent collectant et monétisant nos données personnelles à la moindre occasion.
À l’heure où la protection de notre vie privée est plus que jamais un bien précieux, l’affaire Google doit servir d’électrochoc.
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