En quelques années, WhatsApp est devenu l’un des moyens de communication préférés des Français. Pratique et gratuite, cette messagerie instantanée attire jusqu’à 38 millions d’utilisateurs dans l’hexagone. Mais le succès appelle les convoitises : hackers, brouteurs et autres escrocs y pullulent.
Les arnaques affectives
Sous une fausse identité, le « faux proche » endosse le rôle d’un ami ou membre de la famille en détresse, espérant soutirer de l’argent à sa victime sur la base de confiance commune.
Plus inquiétant encore, certains usurpateurs brandissent la menace de vidéos intimes extorquées pour réclamer une rançon. La méthode est efficace : 38 % des internautes admettent avoir payé suite à un chantage de ce type, selon une étude.
Les fausses affaires financières
Certains malfrats rivalisent d’inventivité pour attirer des proies dans leurs filets. Les fausses cagnottes en ligne abondent, promettant de juteuses récompenses contre quelques euros de « frais de dossier ».
Autre technique répandue : des cartes cadeaux ou bons d’achat gratuits sont proposés pour mieux récupérer les coordonnées bancaires des victimes.
L’hameçonnage par liens et QR codes
Sous couvert d’offres alléchantes ou d’alertes inquiétantes, certains liens renvoient en fait vers des sites frauduleux, prêts à dérober vos données personnelles.
Les QR codes ne sont pas en reste : un flash rapide de l’appareil photo suffit pour télécharger malware et autres logiciels intrusifs à votre insu. Redoublez de vigilance face à ces pièges technologiques de plus en plus sophistiqués.
L’usurpation d’identité
Se faire passer pour un proche dans le besoin, voilà l’astuce la plus basique des brouteurs en herbe. Pourtant, elle continue de faire mouche auprès des âmes sensibles.
Méfiance aussi face aux comptes piratés : sous couvert d’un ami, c’est parfois un inconnu malintentionné qui opère. Prudence et vérification sont de mise.
Les précautions essentielles face à ces menaces
Pour se prémunir de ces dangers bien réels, quelques gestes simples peuvent être adoptés. Il faut, entre autres, activer la double authentification sur votre compte WhatsApp. Concrètement, un code PIN à 6 chiffres sera requis en plus du mot de passe habituel pour vous connecter. Cette barrière supplémentaire dissuadera les intrusions frauduleuses.
Autre réflexe vital : prêter une grande attention aux numéros entrants ou émetteurs de messages suspects. Si un profil ne vous semble pas cohérent ou qu’une syntaxe approximative vous chiffonne, passer la communication au crible d’un esprit critique. N’hésitez pas non plus à aller vérifier l’identité du correspondant sur les réseaux sociaux pour plus de garanties.
Surtout, ne communiquez jamais de données confidentielles (bancaires, mots de passe…) à un interlocuteur non vérifié. Une demande pressante de ce type est le signal qu’une tentative d’arnaque est en cours. Coupez court à la conversation et signalez le numéro aux autorités cyber.
Installer un gestionnaire de mots de passe robuste évitera aussi les mauvaises surprises, de même qu’une sauvegarde régulière de vos données les plus sensibles. Enfin, gardez en tête que le maillon faible face aux hackers reste bien souvent l’être humain : redoublez de vigilance et signalez tout comportement douteux !
Conclusion
WhatsApp regorge de dangers pour les données personnelles. Quelques précautions s’imposent néanmoins pour surfer l’esprit tranquille : sens critique sur les liens et QR codes, vérification des interlocuteurs, prudence accrue lors d’échanges financiers.
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