Dans le nouvel épisode de « En route pour le futur », nous abordons quatre thèmes passionnants qui dessinent notre avenir technologique. Nous discutons du procès retentissant de Google aux États-Unis qui pourrait redéfinir la réglementation antitrust. Nous explorons également les avancées de Neuralink et ses essais cliniques imminents sur des volontaires humains. Par ailleurs, nous évoquons les progrès réalisés par le robot humanoïde de Tesla, Optimus. Enfin, nous nous penchons sur les défis et les récentes opportunités dans l’écosystème de la French Tech.
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Google se retrouve sur le banc des accusés : un procès retentissant s’ouvre aux États-Unis
Le mardi 12 septembre 2023 a été marqué par le début d’un procès d’envergure du gouvernement des États-Unis contre Google. La question centrale de ce procès est de savoir si la domination du géant de la technologie dans le domaine des moteurs de recherche est le résultat de ses performances ou de pratiques commerciales déloyales.
Selon les autorités américaines, Google a établi sa position dominante en concluant des contrats illégaux avec des entreprises, parmi lesquelles on retrouve Firefox, Apple et Samsung. Ces derniers permettaient au moteur de recherche d’être proposé comme choix par défaut sur leurs appareils et services. Cela aurait permis à Alphabet, la maison mère de Google, de dominer de façon significative Internet et la publicité numérique, lui conférant le titre d’une des entreprises les plus riches du monde.
Google, de son côté, soutient que son succès est mérité. L’entreprise insiste sur le fait que les personnes utilisent Google non pas parce qu’elles n’ont pas d’autres options, mais parce qu’elles le préfèrent. Google précise également que changer un moteur de recherche par défaut est aujourd’hui très simple.
Avec ce procès, Google risque de se voir imposer des sanctions sévères si le juge Amit Mehta décide en faveur du gouvernement américain. Pour rappel, Google a déjà été condamné, en Europe, à payer des amendes de plus de 8 milliards d’euros pour des infractions au droit de la concurrence.
Ce procès présente également des enjeux majeurs pour l’administration de Joe Biden qui a fait un effort considérable pour remettre en question la domination des géants de la Tech.
Neuralink : l’entreprise d’Elon Musk est à la recherche de volontaires humains pour ses essais cliniques
Neuralink, la société fondée par le milliardaire Elon Musk, est à la recherche de volontaires pour les premiers essais cliniques sur l’homme de son nouvel implant cérébral. Cette entreprise a pour objectif de donner aux personnes paralysées une certaine mobilité grâce à cet implant. Il permettrait, par exemple, de contrôler des dispositifs externes comme les prothèses des jambes ou des bras grâce à la pensée.
L’implant de Neuralink se distingue grâce à sa conception révolutionnaire. Il est constitué de fils ultrafins indépendants les uns des autres, avec des électrodes destinées à être insérées dans le cerveau pour capter les signaux neuronaux. De plus, l’implant est flexible et fonctionne sans fil, ce qui devrait minimiser les potentiels dommages au cerveau et rendre l’implant « invisible ». L’objectif est d’améliorer l’esthétique et la mobilité de l’utilisateur.
Cependant, l’utilisation d’un système aussi invasif comporte des risques, le principal étant le risque d’infection post-opératoire. Pour faire face à ces défis, Neuralink développe un robot spécifiquement pour réaliser l’intervention. Ce dernier sera plus facile à stériliser qu’un humain, ce qui réduira le risque d’infection.
En dépit de ces avancées technologiques, le dispositif Neuralink a été l’objet de critiques pour sa méthode de test sur les singes. Des accusations de cruauté envers les animaux ont été portées, avec des informations faisant état d’infections chroniques, d’œdèmes cérébraux et de pièces d’implants perdues dans le cerveau des singes.
Les essais sur l’homme représentent une étape cruciale pour Neuralink et ces essais fourniront une preuve concrète de la capacité du dispositif à communiquer efficacement avec le cerveau humain. En dépit des risques et des controverses, ces essais pourraient marquer le début d’une nouvelle ère dans le traitement des problèmes neurologiques et la mobilité des personnes paralysées.
Le robot humanoïde de Tesla, Optimus, démontre ses avancées techniques
Tesla, la société du magnat Elon Musk, a récemment révélé les progrès de son robot humanoïde baptisé Optimus. Intégrant désormais un réseau neuronal de bout en bout inspiré de la technologie Full Self-Driving utilisée dans les voitures de la marque, Optimus est capable de calibrer lui-même ses mouvements en observant ses propres bras, mains et articulations à l’aide de ses caméras.
Le calibrage permet à Optimus d’évaluer avec précision la position de ses membres dans l’espace. Cela améliore ses interactions avec les objets. Par ailleurs, le robot est maintenant capable de trier de manière autonome des objets de différentes couleurs et de les placer dans les bacs appropriés, tout en s’adaptant efficacement aux changements inattendus. Une séquence où Optimus exécute quelques mouvements de yoga illustre en outre sa capacité à se maintenir l’équilibre.
Face au potentiel d’Optimus, Elon Musk a affirmé que le développement du robot était d’une importance telle qu’il pourrait même surpasser l’activité automobile de Tesla. Selon le milliardaire américain, Optimus sera capable d’exécuter des tâches répétitives, parfois dangereuses et souvent ennuyeuses.
Bien qu’il soit en cours de développement, si Optimus était mis en production, son premier rôle pourrait très probablement être d’assurer des tâches sur les lignes de production de Tesla.
La French Tech : un environnement délicat mais rempli d’opportunités
Les startups françaises ont entrepris leur rentrée scolaire 2023/2024 avec des sentiments mitigés. Alors que l’environnement économique reste délicat avec une inflation galopante en arrière-plan, l’écosystème de la French Tech conserve des raisons d’espérer, célébrant cette année ses dix ans d’existence.
Le contexte actuel rappelle aux entrepreneurs qu’ils doivent persévérer en attendant un futur plus radieux. Cette période a cependant le mérite de mettre en lumière les acteurs les plus résistants de la French Tech. Un changement de cap est ainsi en vue, avec moins de focus sur la croissance rapide et plus d’attention accordée au développement pérenne.
Heureusement, tout n’est pas sombre à l’horizon. Au cours des 10 dernières années, la French Tech a parcouru un long chemin, produisant 26 licornes et accumulant plus de 13 milliards d’euros d’investissements l’année dernière. En outre, la France est maintenant l’écosystème technologique numéro un de l’Union Européenne, surpassant l’Allemagne. Des startups comme Doctolib, Lydia, BlaBlaCar et Swile sont devenues partie intégrante de la vie quotidienne des Français, soulignant les succès de cette décennie.
En regardant vers l’avenir, la French Tech s’apprête à vivre sa décennie de maturité. Cela se traduit par des défis qui, tout comme les crises passées, serviront à structurer et renforcer encore plus l’écosystème technologique français.
Bref, la décennie à venir est déjà riche en projets et promet d’être une période passionnante pour l’écosystème technologique français.
Crédits :
Une production Alexandre Jourdren
Tournage Studio Le 264
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