L’autorité antitrust italienne est devenue le dernier organisme de réglementation international à ouvrir une enquête anticoncurrentielle sur Google, rejoignant ainsi l’Union européenne et la Commission de la concurrence de l’Inde.
L’organisme de réglementation a ouvert une enquête le jeudi 16 mai 2019 à la suite d’une plainte du groupe énergétique Enel Group sur le fait que Google n’autoriserait pas l’application « Enel X Recharge » à fonctionner avec Android Auto. Le groupe Enel a été créé par le gouvernement italien en 1962 et a été privatisé en 1999. Toutefois, son principal actionnaire est actuellement le ministère de l’Économie et des Finances de l’Italie.
Google permet aux développeurs du monde entier de développer des applications compatibles avec Android Auto, mais uniquement s’ils proposent des services de messagerie ou multimédia. Enel X Recharge est principalement destiné à aider les conducteurs à trouver les bornes de recharge pour voitures électriques.
Un porte-parole de Google précise que le groupe américain travaillera avec les autorités italiennes pour comprendre et résoudre le problème. La firme de Mountain View a également déclaré que l’application Android Auto a été conçue pour que les automobilistes ne soient pas distraits pendant son utilisation.
L’Inde a ouvert son enquête sur Google au début du mois, bien que l’on ignore encore ce qui l’a déclenché. De plus, l’Union Européenne a frappé Google de trois amendes pour un total de 8,2 milliards d’euros (9,3 milliards de dollars) au cours des trois dernières années pour des pratiques anticoncurrentielles. L’amende la plus récente a été infligée en mars 2019 pour un montant de 1,5 milliard d’euros.
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