Huawei prêt à signer des accords de non-espionnage

Suite aux préoccupations internationales grandissantes concernant la sécurité de son matériel réseau, le président de Huawei, Liang Hua, a déclaré que la firme chinoise était disposée à signer des « accords de non-espionnage » avec les gouvernements.

Lors d’une récente conférence d’affaires à Londres, M. Liang a expliqué que la société était plus que disposée à collaborer avec les gouvernements pour garantir la sécurité de ses appareils.

Cela pourrait contribuer à améliorer les relations entre l’entreprise et certains gouvernements, mais pour d’autres, il est certainement déjà trop tard pour faire confiance à l’entreprise chinoise.

 

Huawei, une réputation qui se dégrade

Face à une réputation qui ne cesse de se dégrader, les gouvernements Australien et Néo-Zélandais ont décidé d’interdire l’utilisation des équipements de l’entreprise dans leurs réseaux 5G. De plus, les États-Unis ont interdit aux agences fédérales d’utiliser les produits du fabricant chinois.

Le constructeur de téléphone a précisé à plusieurs reprises que son matériel ne présente aucun risque d’espionnage ou de sabotage. La société a également déclaré être indépendante du gouvernement chinois.

Selon Reuters, les États-Unis vont bientôt resserrer les restrictions à l’encontre du fabricant chinois. En effet, le président Donald Trump devrait signer prochainement un décret interdisant aux entreprises américaines d’utiliser des équipements de télécommunication de Huawei ou de toute autre entreprise mettant en péril la sécurité nationale.

Les tensions entre les États-Unis et la Chine étant déjà élevées, cela pourrait les exacerber davantage.