Katy Perry, Billie Eilish, les Jonas Brothers… Pas moins de 250 grands noms de la musique viennent de monter au créneau contre l’utilisation de l’IA générative dans leur industrie. Une prise de position musclée qui pointe du doigt les risques de concurrence déloyale et de violation des droits d’auteur.
Le spectre de l’IA pour remplacer les créateurs
L’arrivée du service Suno AI, capable de générer des musiques entières dans le style de votre choix à partir de simples paroles est un système d’IA générative qui effraie les artistes. Ces derniers craignent en effet de voir leurs œuvres et leur travail de création « dilués » dans d’immenses bases de données.
« Ces efforts visent à remplacer les artistes humains par des quantités massives de sons créés par l’IA » s’insurge leur tribune. Avec, en ligne de mire, un impact dévastateur sur leurs redevances déjà bien mal en point.
La difficile équation des droits d’auteur à résoudre
Mais au cœur des tensions, la grande inconnue demeure le vide juridique qui entoure actuellement l’utilisation des données pour entraîner les intelligences artificielles. Certaines entreprises puissantes utilisent le travail de certains artistes sans autorisation pour nourrir leurs modèles dénoncent des chanteurs mécontents.
Un flou que les géants de la tech essaient de dissiper un à un, comme OpenAI qui cherche à signer des accords avec divers médias. Une nécessaire mise en conformité pour permettre à l’IA de continuer à progresser sans froisser à l’excès la corporation des créateurs.
L’IA en musique : faux ami ou album concept à venir ?
Au final, ce nouveau bras de fer illustre les tensions grandissantes entre bouleversements technologiques et respect des droits créatifs.
L’IA parviendra-t-elle à se hisser un jour au rang de co-compositrice attitrée des hits planétaires ? Une chose paraît certaine : les émotions et l’art de ciseler les mélodies resteront, pour l’heure, l’apanage des créateurs en chair et en os.
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