L’intelligence artificielle révolutionne notre quotidien à grande vitesse. Entre les promesses des géants américains comme ChatGPT ou la startup tricolore Mistral AI, la course à l’IA générative bat son plein. Mais les robots humanoïdes et les casques de réalité virtuelle annoncent aussi une ère nouvelle.
Au cœur de ces bouleversements technologiques, les grandes plateformes comme Twitter sont sommées de mieux réguler les contenus, et le télétravail qui s’est généralisé pendant la pandémie semble remis en question. Tour d’horizon des dernières innovations et polémiques liées au numérique.
Pourquoi miser sur les créateurs de contenu UGC ?
Les influenceurs attirent l’attention, mais les créateurs UGC inspirent confiance.
Bien que les influenceurs soient populaires grâce à leur large audience, leur crédibilité a diminué. En effet, leurs publications ressemblent davantage à de la publicité déguisée. Pire, certains omettent même de mentionner le parrainage derrière leurs posts sponsorisés, ce qui a érodé la confiance des consommateurs.
En revanche, les créateurs de contenu UGC offrent un regard plus authentique. En partageant leurs expériences personnelles et honnêtes des produits, ils établissent un lien de confiance avec leur audience.
Selon des études récentes, plus de 60% des consommateurs font davantage confiance aux avis des créateurs UGC quand vient le temps de choisir un produit. Grâce à leurs photos, vidéos et critiques des produits, ces passionnés sont perçus comme bien plus sincères que les influenceurs professionnels.
Alors que faire ? Les marques gagneraient à miser sur ces créateurs UGC. Même avec une audience plus restreinte, ils offrent un point de vue créatif et authentique qui séduit les consommateurs. Le contenu vrai et engageant des créateurs UGC conquiert bien plus facilement la confiance que les publications rémunérées des influenceurs.
L’authenticité avant tout, tel est le mot d’ordre des créateurs UGC. Voilà pourquoi ils représentent l’avenir du marketing d’influence.
Créez votre propre ChatGPT personnalisé avec GPT Builder
Lors de sa dernière conférence, OpenAI a dévoilé un outil révolutionnaire : GPT Builder. Cet outil novateur permet à chacun de concevoir sa propre version de ChatGPT en quelques clics.
Personnalisez les réponses de votre chatbot pour qu’il corresponde parfaitement à vos besoins. Définissez son domaine d’expertise, ses capacités, les limites de son comportement. Transmettez-lui vos propres instructions pour créer l’agent conversationnel sur-mesure dont vous avez toujours rêvé.
Vous pouvez même créer un chatbot pour optimiser vos processus métiers. Et avec les améliorations techniques apportées à ChatGPT, comme une vitesse de réponse record, vos chatbots personnalisés seront plus performants que jamais.
Avec cettte innovation, OpenAI ouvre une nouvelle ère dans la démocratisation de l’intelligence artificielle conversationnelle.
Starlink, l’internet par satellite de SpaceX enfin rentable
C’est une excellente nouvelle pour SpaceX et les millions d’utilisateurs de Starlink à travers le monde. Selon Elon Musk, la division de connexion internet par satellite, lancée en 2015, est enfin parvenue à la rentabilité. Porté par une croissance fulgurante, avec un chiffre d’affaires multiplié par 6 et près de 2 millions d’abonnés dans 50 pays (dont la France depuis 2021), Starlink s’impose à grande vitesse.
La constellation, qui devrait compter 42 000 satellites pour une couverture mondiale, permet d’apporter le haut débit dans les zones rurales isolées. Mais au-delà, c’est aussi un franc succès auprès des particuliers et professionnels partout dans le monde.
Starlink fait cependant face à la concurrence d’autres projets de constellations comme OneWeb et à des défis réglementaires, notamment le refus en France de partager les données clients dans le cadre d’enquêtes judiciaires.
Mais cette annonce de rentabilité confirme la réussite de ce service d’internet par satellite révolutionnaire, qui pourrait à terme connecter des milliards de personnes.
L’Apple Vision Pro : la réalité augmentée à portée de main
Avec l’Apple Vision Pro, la firme à la pomme promet une révolution de la réalité augmentée grand public. Présenté comme un « ordinateur spatial », ce casque innovant superpose des contenus 3D au monde réel pour une expérience immersive inédite. Conçu pour le divertissement, le travail et la communication, il ouvre la voie à de nouveaux usages : jeux vivants, visioconférences interactives, etc.
Grâce à sa synergie avec l’écosystème Apple via iCloud, le Vision Pro ambitionne de devenir un compagnon du quotidien, à la fois utile et ludique. Son lancement fin 2024 ciblera d’abord les Etats-Unis, à un tarif certes élitiste de 3500 dollars. Mais Apple a pour habitude de démocratiser rapidement ses produits, avec des versions plus accessibles.
Reste à saisir les promesses de cette nouvelle ère de réalité augmentée qui s’ouvre à nous. L’avenir nous dira si le Vision Pro parviendra à séduire le grand public avec des usages concrets. Apple relève en tout cas le défi de rendre sa technologie magique aussi naturelle qu’une paire de lunettes. La révolution est en marche.
La course aux robots humanoïdes
La Chine ambitionne de devenir leader mondial dans le développement de robots humanoïdes d’ici 2025. Les entreprises Xiaomi et Fourier Intelligence travaillent sur des prototypes révolutionnaires, capables d’interagir avec les humains et d’effectuer des tâches complexes avec fluidité.
Le CyberOne de Xiaomi pourra reconnaître les individus et interpréter leurs expressions faciales. Le GR-1 de Fourier Intelligence se destine quant à lui à des applications médicales telles que la kinésithérapie ou l’assistance aux personnes âgées.
Les États-Unis ne sont pas en reste, avec des sociétés comme Figure ou Boston Dynamics qui conçoivent des robots humanoïdes aux capacités bluffantes. Figure se distingue par l’utilisation de doigts articulés, permettant une dextérité accrue. L’intégration prochaine d’intelligence artificielle laisse entrevoir un potentiel encore plus vaste.
La course est lancée entre la Chine et les États-Unis pour dominer ce secteur d’avenir. Les avancées rapides dans ce domaine ouvrent la voie à des applications concrètes qui amélioreront notre quotidien.
La déroute de WeWork
Le géant américain des espaces de coworking WeWork traverse une zone de turbulences. Avec près de 20 milliards de dollars de dette et des pertes s’élevant à 3 milliards au premier semestre 2023, l’entreprise a déposé le bilan aux États-Unis et au Canada dans l’espoir de se relancer.
Pourtant, le concept de WeWork, qui consiste à transformer des bureaux en espaces de travail partagés, séduisait les travailleurs indépendants et les jeunes pousses. Ses 770 sites à travers le monde attiraient une clientèle nombreuse, faisant grimper la valorisation de WeWork jusqu’à 47 milliards de dollars.
Mais la pandémie de Covid-19 et l’essor du télétravail ont fait chuter la demande pour les bureaux partagés. Dans le même temps, WeWork peine à renégocier ses coûts immobiliers fixes avec ses bailleurs.
Le dépôt de bilan de ce symbole des nouveaux espaces de travail marque un tournant. Va-t-il rebondir et prouver la viabilité de son modèle ? Ou sombrer comme d’autres licornes surendettées ? L’issue demeure incertaine. Mais le secteur du coworking tout entier retient son souffle.
Vers la fin du télétravail : employés et employeurs face à face
Alors que le télétravail s’est généralisé pendant la pandémie, de nombreuses entreprises demandent désormais à leurs employés de revenir au bureau. Ce « retour forcé » ne plaît guère aux salariés, surtout dans les pays anglophones où la culture du travail à distance est ancrée.
Pourtant, les employeurs estiment que les télétravailleurs sont moins productifs. Ils tentent donc de motiver les troupes récalcitrantes avec des récompenses alléchantes. Une approche plus douce qui contraste avec leurs injonctions strictes de revenir sur site.
Côté employés en revanche, la donne a changé. Après avoir goûté aux bienfaits de la flexibilité pendant la pandémie, ils accordent plus d’importance que jamais à leur équilibre entre vie pro et vie perso.
Le télétravail a-t-il encore de beaux jours devant lui ? Employeurs et employés se retrouvent face à face dans ce bras de fer sur l’organisation du travail post-pandémie. L’issue du match reste incertaine.
La France, championne d’Europe des contenus illicites sur X (anciennement Twitter)
Selon le premier rapport de transparence sur le contrôle des contenus publié par Twitter, la France serait la « championne » d’Europe des propos violents et illicites. Ce rapport, exigé par la réglementation européenne DSA, a permis de comparer le nombre de signalements, suppressions et suspensions réalisés par Twitter dans différents pays européens.
Sans surprise, la France arrive en tête avec 16 288 messages supprimés entre août et octobre 2022, soit deux fois plus que l’Allemagne et l’Espagne. Près de 4 300 messages de harcèlement et 6 000 propos violents ont été identifiés. Le DSA oblige les grandes plateformes en ligne à retirer tout contenu illicite, ce qui concerne non seulement Twitter mais aussi Facebook, Instagram, TikTok, etc.
Pour modérer les contenus, Twitter dispose d’une équipe internationale travaillant 24h/24 dans plusieurs langues. 52 modérateurs sont affectés au français, contre 81 pour l’allemand. Twitter avait été pointé du doigt par la Commission européenne pour son manque de modération durant le conflit israélo-palestinien. Ce premier rapport de transparence permet d’évaluer les efforts entrepris par la plateforme pour lutter contre les contenus illicites.
La startup française Mistral AI dévoile son premier modèle d’IA générative pour concurrencer les géants américains
La startup française Mistral AI entre dans la cour des grands avec le lancement de Mistral 7B, son premier modèle d’intelligence artificielle concurrent des géants américains. Portée par l’expertise de ses fondateurs, issus de Google et Meta, cette pépite tricolore ambitionne de rattraper le retard sur les États-Unis dans la course à l’IA générative.
Bien que moins imposant que le colossal GPT-3 d’OpenAI, Mistral 7B impressionne avec ses 7 milliards de paramètres. Surtout, il se montre plus performant que des modèles deux fois plus gros de Meta ! De quoi enthousiasmer les investisseurs, comme Xavier Niel, qui ont injecté près de 100 millions d’euros dans l’aventure cette année.
Grâce à ces fonds, Mistral AI accélère le développement de modèles toujours plus perfectionnés. Son objectif : devenir LA plateforme de référence en Europe pour créer et améliorer des IA sur-mesure, adaptées aux besoins des entreprises. La success-story à la française ne fait que commencer !
Crédits :
Une production Alexandre Jourdren
Tournage Studio Le 264
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