en 2021, la startup O°code a distribué 12 millions de codes pour identifier, voire retrouver un objet volé. Elle devient ainsi le leader technologique dans le secteur de la traçabilité des objets. Malgré tout, cette jeune entreprise veut encore aller plus loin.
Qui est O°code au juste ?
O°code a été créée en 2016. Elle compte actuellement 34 membres y compris ses fondateurs : Dominique Chabot, Jean-Baptiste Pondevy, Alice Calvez et Vincent Roux. Le jeune pousse développe une application permettant d’identifier simultanément un objet, son propriétaire et son historique. Ainsi, lors de la revente, sa valeur est préservée. Et en cas de perte ou d’oubli, cet objet sera facile à identifier.
O°code a permis de retrouver 5 millions de vélos en Europe
En France, 3 millions de vélos sont vendus chaque année. Parmi les 400 000 bicyclettes volées, seulement 100 000 sont retrouvées. Mais le problème repose sur leur restitution. Faute de d’informations précises sur le propriétaire, seulement 8000 vélos sont restitués.
Le marquage des bicyclettes en France devient obligatoire depuis janvier 2021. C’est là que la start-up O°code se montre indispensable. Sa technologie permet de générer un code unique, non modifiable et impossible à copier. Ce code est rattaché à une blockchain privée. L’identité de l’objet est intégrée dans cette blockchain. De plus, le code généré par O°code est hautement sécurisé et non reproductible. Nul besoin d’exploiter les données personnelles du propriétaire : l’anonymat est préservé.
O°code veut accélerer son développement
La jeune pousse a doublé son chiffre d’affaires en 2021. Pour cette année, elle envisage de le quadrupler, soit atteindre un chiffres d’affaires de 6 millions d’euros minimums. O°code souhaite s’étendre à de nouveaux secteurs d’activités : le digital, le sport, l’informatique ou encore le transport. En outre, elle projette d’ouvrir 26 postes supplémentaires, notamment à Nantes ou à La-Roche-sur-Yon (85).
En effet, la start-up est consciente de la montée en flèche des objets volés ou perdus dans tous ces secteurs. La raison pour laquelle cette jeune pousse a créé ce code troisième génération. La start-up est approuvée par des entreprises reconnues comme SNCF, Decathlon et le Crédit Agricole.
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