Starlink défie les offres fibre à petit prix : une nouvelle guerre des tarifs se profile

Après avoir longtemps caracolé dans une sphère de prix réservée aux privilégiés, l’Internet par satellite de Starlink se démocratise enfin. Avec son tout nouveau forfait « Deprioritized » à moins de 30 euros par mois, la constellation d’Elon Musk vient en effet défier les offres fibres les plus abordables.

Un accès abordable au haut débit par satellite

Finie, l’époque où l’Internet par satellite restait un luxe inaccessible ! En réduisant de 11 euros son offre de base, Starlink vient de frapper un grand coup dans la bataille pour la démocratisation du très haut débit. Son forfait « Deprioritized » affiché à 29 euros par mois (hors location de l’équipement) défie désormais les tarifs de nombreux opérateurs filaires.

Bien entendu, quelques compromis sont à prévoir avec cette formule low cost. Starlink prévient d’ores et déjà que ses abonnés à ce tarif verront leur débit réduit sur le réseau en cas de forte affluence, leur donnant une priorité moindre par rapport aux autres forfaits. Mais pour nombre de particuliers en quête d’un accès au haut débit à moindre coût, l’offre pourrait rapidement faire des adeptes. D’autant que le niveau de service promis, avec des vitesses entre 50 et 100 Mb/s, reste tout à fait honorable.

Débits bridés, mais tarifs défiant la fibre

S’il tranche nettement avec le forfait standard de Starlink (40 €/mois), ce nouvel abonnement low cost n’en reste pas moins un pari osé. En misant sur des débits planchers entre 50 et 100 Mb/s, la firme d’Elon Musk accepte en effet de brider sensiblement ses performances pour séduire les petits budgets. Une approche qui pourrait bien séduire de nombreux consommateurs à la recherche d’un accès au haut débit à moindre coût !

Car même rabotées, ces vitesses restent amplement suffisantes pour la plupart des usages domestiques courants. Elles permettent surtout à Starlink d’aligner ses tarifs sur ceux des forfaits fibre parmi les plus abordables du marché. De quoi mettre une sacrée pression sur les opérateurs historiques, dont les infrastructures terrestres peinent encore à couvrir certaines zones mal desservies.

Avec cette nouvelle offensive tarifaire, Starlink pourrait bien tenir la clé de la dernière marche à franchir pour l’Internet très haut débit : la desserte des territoires les plus reculés. En alliant des débits toujours plus que convenables à un prix désormais à la portée de (presque) tous les budgets, l’entreprise lorgne sur la dernière frontière des zones blanches.

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