BforCure lève 2,8 millions d’euros pour une détection rapide des variants du covid-19

Après un tour de table de 2 millions d’euros en septembre, BforCure a réalisé une nouvelle levée de fonds de 2,8 millions d’euros auprès de Bpifrance, le mardi 7 décembre 2021. Son objectif est d’accélérer la détection des variants du covid-19. La startup est spécialisée dans la détection ultra-rapide du SARS-CoV-19 et opère sur une plateforme sécurisée de Google. Les données recueillies sont ensuite envoyées aux autorités sanitaires à des fins de surveillance épidémiologique. Ce financement permet de soutenir le projet CovVADIS ou Coronavirus Variant Diagnostic Solution de BforCure. Il s’agit d’un moyen de détecter en 15 minutes les variants du virus responsables du Covid-19.

La détection rapide des agents pathogènes

BforCure a étét créée en 2018. L’entreprise développe un laboratoire automate, mobile et connecté du nom de Chronos DX. Il a la capacité de détecter en moins de 15 minutes les agents pathogènes et les biomarqueurs. En avril 2021, ce laboratoire a obtenu le marquage CE IVD, ce qui a permis sa commercialisation en Europe.

Grâce à la technologie « Fastgene », Chronos DX miniaturise le procédé de biologie moléculaire PCR sur une puce qui est ensuite insérée dans l’automate. Cette méthode permet la duplication en grand nombre d’une séquence d’ARN. Une vingtaine de machines est actuellement installée en France, dans l’aéroport de Marseille Provence, ainsi que dans des laboratoires et des hôpitaux.

Chronos est désormais capable de détecter le variant Delta. Avec la fonds levés, BforCure peut dedévelopper le projet CovVADIS. Il s’agit d’un test capable de distinguer le variant Delta du variant Omicron. Le CovVADIS automatise le test pour déceler le variant Omicron. Il sera disponible d’ici quelques semaines, selon le cofondateur de BforCure, Christophe Pannetier.

Laboratoires connectés au cloud

BforCure travaille aussi sur le contact tracing et la surveillance épidémiologique pour les autorités sanitaires. À chaque fois que l’automate analyse un échantillon, le résultat est envoyé dans un cloud sécurisé nommé Gaia. Le gouvernement et les Agences régionales de santé peuvent ensuite se connecter sur ce cloud et consulter les données en temps réel.

BforCure a opté pour Google Cloud. Un choix qui laisse le secteur de la santé perplexe, d’autant que la Cour de justice de l’Union européenne a invalidé le Privacy Shield ; un accord qui permet de transférer des données vers les États-Unis.

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