Accusée par la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) de ne pas permettre à ses utilisateurs de « refuser les cookies aussi facilement que de les accepter », notamment sur son moteur de recherche Bing, Microsoft doit payer une amende de 60 millions d’euros.
Les accusations de la CNIL à Microsft
Suite à une plainte déposée en 2020 par un utilisateur à l’encontre de Microsoft, notamment par rapport à son système de gestion des cookies sur Bing, la CNIL a pris la décision de lancer une enquête qui a pris fin en mai 2021.
Certes, le moteur de recherche Bing permet à ses utilisateurs, via un bouton, d’accepter les cookies, mais il ne met pas à leur disposition un autre bouton de refus. Pour refuser les cookies, l’internaute doit effectuer 2 clics, alors qu’il suffit d’en faire 1 pour les accepter. D’après les dires de la CNIL, Microsoft a mis en place cette technique pour « décourager » les utilisateurs à refuser les cookies.
Notons que Bing a déjà mis en place un bouton « Tout refuser » le 29 mars dernier, une décision prise trop tard, selon la CNIL.
Les sanctions pour la firme de Redmond
Après avoir mené l’enquête, les dirigeants de la CNIL ont décidé d’infliger une amende de 60 millions d’euros à Microsoft. La commission justifie sa décision, et surtout le montant de l’amende, par « la portée du traitement, par le nombre de personne concernées et par les bénéfices que la société tire des revenus publicitaires indirectement générés à partir des données collectées par les cookies ».
Outre le montant de l’amende, le géant américain pourrait également payer 60.000 euros par jour de retard, si jamais il ne met pas en place les éléments nécessaires pour prendre le consentement des personnes résidant en France avant de déposer des cookies sur leur appareil.
Lire plus d’articles sur DigiTechnologie :
– Sony a vendu 25 millions de PS5 en 2 ans, cliquez-ici
– Windows 11 intègre Apple Music par défaut, cliquez-ici
– Découvrir Microsoft for Startup Founders Hub, cliquez-ici