Énergie solaire : un nouveau système pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments

Il est désormais possible de chauffer la totalité de l’eau utilisée au quotidien grâce au soleil. C’est le résultat des travaux entrepris par une équipe de chercheurs dévoués, ayant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments.

La production d’eau chaude sanitaire dans les bâtiments

D’après les données sur le sujet, la production d’eau chaude sanitaire représente une part importante de la consommation d’énergie dans les bâtiments. Cela représente une problématique sur laquelle les experts sont amenés à se pencher pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Bien sûr, cette question figure au centre des préoccupations de nombreux acteurs à l’heure actuelle.

Fort heureusement, des chercheurs ont trouvés des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre associées à la production d’eau chaude sanitaire. Pour y parvenir, de nouveaux équipements doivent ainsi être installés dans les bâtiments. Le système mis en place va alors profiter de l’énergie solaire disponible.

L’énergie solaire sera amenée à jouer un rôle stratégique dans la production d’eau chaude sanitaire à l’avenir. Selon les chiffres recueillis sur le sujet, la production d’eau chaude sanitaire représente à peu près 12 % de la consommation d’énergie dans les bâtiments. Elle surclasserait nettement la cuisson des aliments.

Le chauffage solaire photovoltaïque sans panneaux solaires

Des chercheurs proposent des solutions relativement simples pour remédier à ce problème. L’installation d’un chauffage solaire photovoltaïque serait l’option la plus efficiente. Dans ce cas, il n’est pas obligatoire d’installer un chauffe-eau électrique classique et de nouveaux panneaux solaires. La technologie mise au point par ces chercheurs conjugue efficacité et maîtrise des coûts. Elle permet de chauffer l’eau sanitaire jusqu’à 80 °C pour couvrir la quasi-totalité des besoins d’un logement.

Autre point, le système développé par ces chercheurs est capable de fonctionner sous un faible ensoleillement. Le mécanisme est basé sur le maintien d’une tension de référence fixe, permettant de se situer à un point de puissance très élevé. Le système intègre également un transistor à effet de champ à grille métal-oxyde (Mosfet) qui joue le rôle de régulateur. Avec cette technologie, le réservoir d’eau à chauffer est directement branché aux panneaux solaires photovoltaïques.

Pour information, le solaire est aujourd’hui présenté partout comme l’avenir énergétique. Les travaux entrepris par les chercheurs visent d’ailleurs à rattraper les retards enregistrés dans l’exploitation de l’énergie solaire.

L’intelligence artificielle en ligne de mire

A priori ce nouveau système peut encore être amélioré bien qu’il soit encore à l’étude. La phase expérimentale est très avancée malgré tout. La recherche d’un maximum d’efficacité lors du déploiement, reste le défi majeur de ces scientifiques. D’ailleurs, les chercheurs à l’origine de ce système, se penchent actuellement sur l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans leur équipement photovoltaïque. L’objectif est d’optimiser autant que possible la sécurité et la performance du système à tous les niveaux.

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