Le vendredi 04 décembre 2020, Jeff Bezos, le PDG de la société spatiale Blue Origin, a fait une annonce un peu spéciale. En effet, le milliardaire a déclaré que son entreprise emmènera la première femme sur la Lune et que ses équipes étaient justement en train de parfaire le moteur qui alimentera l’atterrisseur lunaire.
Blue Origin a déjà remporté un contrat à 579 millions de dollars
Pour rappel, Blue Origin dirige une « équipe nationale », comprenant les entreprises Lockheed Martin Corp, Northrop Grumman Corp et Draper qu’elle a réuni en 2019 pour l’aider à construire son atterrisseur Blue Moon.
En avril dernier, la NASA a attribué un contrat de développement d’un atterrisseur lunaire d’une valeur de 579 millions de dollars à l’équipe de Blue Origin. D’autres entreprises œuvrant dans le domaine de l’aérospatial, comme SpaceX et Dynetics, ont également reçu respectivement un contrat d’une valeur de 135 millions de dollars et de 253 millions de dollars.
Le moteur qui alimentera l’atterrisseur serait déjà tout trouvé
Un porte-parole de l’agence spatiale américaine a d’ailleurs déclaré à Reuters que la NASA devrait sélectionner deux de ces trois sociétés en mars 2021 pour construire des prototypes d’atterrisseur afin d’envoyer un équipage sur la Lune à partir de 2024.
Cela tombe bien puisque Jeff Bezos ne tarit pas d’éloge sur son moteur BE-7 qu’il assure être « le moteur qui emmènera la première femme à la surface de la Lune ». Blue Origin aurait travaillé sur ce moteur depuis des années et Bezos a même montré une vidéo du test du moteur qui s’est déroulé au Marshall Space Flight Center de la Nasa à Huntsville, en Alabama.
Mais si les acteurs du secteur spatial sont prêts à relever les défis que présente l’exploration spatiale, de nombreux doutes surgissent quant au plan de l’administration Biden pour l’industrie spatiale.
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