La French Tech profite de la montée en puissance des associations de start-ups

En France, la multiplication des associations de start-up commence à avoir des impacts sur le déroulement des activités dans certains secteurs. Au cours de ces dernières années, les associations de type SportTech France, France FinTech, La Ferme Digitale ou encore Start Industrie gagnent de l’influence auprès des autorités. Elles s’affichent désormais comme des interlocuteurs privilégiés pour bon nombre d’acteurs travaillant dans les secteurs d’activités concernés.

L’essor de la French Tech découle en partie des actions menées par les associations de start-ups

Évidemment, France Digitale n’est pas l’unique association de start-ups ayant contribué à l’essor de la France Tech depuis quelques années. Cependant, les actions menées par cette association méritent d’être soulignées tant ses contributions au développement de la French Tech sont énormes.

Pour sa part, France Fintech procède régulièrement à la publication d’études de référence portant sur les activités, le fonctionnement et la structure des jeunes pousses de la finance. Il s’agit par ailleurs de l’une des associations de start-ups les plus anciennes et les mieux structurées opérant sur le territoire français. L’organisation de l’événement Fintech Revolution depuis maintenant 8 ans, figure parmi les réalisations marquantes de cette association. Elle regroupe des start-ups très prometteuses. Des entreprises étrangères comme Stripe et Adyen ont également adhéré à cette association.

Les associations Insurtech France et CyclingTech poursuivent également des objectifs clairement définis. Elles s’activent énormément pour promouvoir le secteur d’activités des sociétés membres. Concrètement, le fait de se réunir sous une même bannière permet aux start-ups de se faire entendre et de développer des idées communes. Cela leur offre également une possibilité de faire du lobbying et d’organiser régulièrement des rencontres. En réalité, les avantages sont nombreux en plus de pouvoir mener un dialogue rapproché avec les représentants de l’État.

Bien s’organiser crée de la dynamique

Nombre de start-ups spécialisées ont fait le choix d’adhérer à une association pour accéder aux avantages de ce type d’organisation. En effet, les associations de start-ups semblent bénéficier d’une forme de crédibilité auprès des pouvoirs publics. À titre d’illustration, le secrétaire pour l’investissement a bien voulu recevoir l’association Start Industrie récemment. Il est chargé de piloter le plan France 2030 qui s’appiue beaucoup sur les nouvelles technologies pour tenter de réindustrialiser la France à l’horizon 2030.

Il y a également de la dynamique du côté des start-ups dont les activités s’articulent autour du sport en s’appuyant sur les possibilités offertes par les nouvelles technologies. Ainsi, Sportech Finance devrait bientôt être reçu par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. S’il se concrétise, de nombreuses questions devraient être abordées lors de ce rendez-vous à l’approche des Jeux olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris.

Les femmes participent activement à la création de start-ups

La dynamique constatée en matière de création des jeunes pousses sur le territoire français semble avoir des impacts positifs sur plusieurs aspects du processus. Ainsi, les observateurs ont pu voir une progression significative de la participation des femmes dans le développement des jeunes entreprises innovatrices. À ce sujet, la directrice de la mission French Tech, Clara Chappaz, souligne les progrès enregistrés dans ce domaine. Selon ses dires, la proportion des femmes travaillant pour la création de jeunes pousses se limite à 11% des équipes seulement pour l’heure. La parité est encore très loin, mais ce chiffre est déjà en forte progression.

Lire plus d’articles sur DigiTechnologie :
– Mira, le nouveau métavers made in france, cliquez-ici
– Partager une feuille de route produit avec Onirik, cliquez-ici
– Calculer la rémunération des commerciaux avec Qobra, cliquez-ici