Le marché des pass sanitaires frauduleux explose sur le Dark Web

Sur le Dark Web, le marché des pass sanitaires frauduleux explose. Un grand nombre de malfrats y proposent aux personnes qui ne veulent pas se vacciner des certificats Covid-19.

Les pass frauduleux font du bruit en France

En France, les pass sanitaires frauduleux se vendent « comme des petits pains ». Sur le Dark Web, ils sont mis en vente par des dizaines de malfrats. A vrai dire, il s’agit d’un business qui peut rapporter beaucoup d’argent. En effet, des milliers de français (des millions en Europe) sont intéressés par cet achat illicite.

Dans l’Hexagone, les faux pass sanitaires commencent à faire du bruit. Les chiffres dévoilés par le ministre de l’Intérieur indiquent que 110 000 pass frauduleux circuleraient dans le pays. D’ailleurs, les autorités ont déjà interpelé une centaine de personnes et ouvert 400 enquêtes.

Des chercheurs de l’université Aalborg, de Copenhague, ont mené une étude sur le Dark Web et découvert 17 markeplaces et 10 boutiques en ligne individuelles mettant en vente ce type de faux documents.

La complicité, le bras-droit du Dark Web

Bien évidemment, la personne qui met en vente de faux pass sanitaires sur le Dark Web ne travaille pas seule. Une personne récolte les données d’un particulier et les transmet par la suite à son complice qui prend en charge la génération du certificat. Souvent, le complice dispose d’un accès légitime au logiciel de signature, ce qui lui permet d’avoir le pass en quelques secondes.

« Le problème des faux pass sanitaires c’est que c’est souvent en complicité avec de vrais médecins ou de vraies infirmières. C’est très difficile à prouver », a déclaré Gérald Darmanin à l’AFP, ministre de l’Intérieur.

A noter que le prix des pass frauduleux est d’environ 100 euros, sachant que certaines boutiques sur le Dark Web le mettent en vente avec la mention « satisfait ou remboursé ».

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