Skincasts développe des attelles imprimées en 3D pour remplacer les plâtres

Lors du CES 2022, la startup Skincasts a dévoilé ses attelles imprimées en 3D. Ayant déjà été testées par des centaines de personnes, elles sont personnalisables, pratiques et radiotransparentes. En effet, la startup imprime en 3D diverses attelles comme des attelles de coude, de poignet ou encore de chevilles. Le but est de remplacer les plâtres traditionnels qui sont moins pratiques. Skincasts est une des 15 entreprises que la région Sud a sélectionnée pour participer au Consumer Electronics Show.

La conception des attelles est faite par le studio Vr’tig.0 qui se situe à Arles. Le studio est connu comme étant un centre de production d’applications en réalité virtuelle, notamment des applications pour le secteur de la santé.

Une attelle radiotransparente plus pratique

D’après Alain Chaix, dirigeant de la jeune pousse, les attelles imprimées en 3D de Skincasts présentent de nombreux avantages. Contrairement à la méthode traditionnelle, elles sont aérées, légères, et plus pratiques surtout que les articulations adjacentes sont libres. Les patients peuvent même aller dans l’eau en les portant. Elles sont aussi radiotransparentes, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas visibles à la radiographie.

Les attelles de Skincasts sont sur-mesure. Une fois la radio effectuée, les fichiers sont envoyés à Skincasts pour que son logiciel de CAO puisse ajuster les mesures et l’imprimer. L’impression dure environ 4 heures, mais cette durée peut varier selon la taille de l’attelle.

Biodégradables et recyclables

Les attelles sont recyclables et biodégradables. En effet, elles sont en acide polylactique ou PLA, un thermoplastique issu des ressources naturelles et renouvelables comme les racines de tapioca, l’amidon du maïs ou encore la canne à sucre. Ce détail est important notamment dans le contexte où l’on doit prendre en considération les enjeux environnementaux.

Les 60 % des attelles imprimées en 3D de Skincasts sont conventionnés par l’Assurance maladie, le reste par la mutuelle du patient. L’objectif du CES pour la startup est de trouver des partenaires techniques, scientifiques et financiers pour pouvoir s’étendre à l’international. Elle prévoit en particulier d’exporter sa technologie en Amérique du Nord.

L’innovation avec l’impression 3D

L’innovation dans le domaine de la santé est une nécessité. D’ailleurs, les entreprises spécialisées dans l’impression 3D sont nombreuses à s’intéresser à ce secteur. Stratasys a, par exemple, lancé en mars 2021 une imprimante destinée à fabriquer des prothèses et des implants dentaires. L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris s’est elle aussi équipée d’un parc d’imprimantes 3D.

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