Ces start-ups françaises qui ont été rachetées

Quand on monte sa start-up, on espère évidemment la pousser le plus haut possible et en faire une grande entreprise prospère. Pourtant, ce serait mentir que de refuser d’admettre qu’en montant sa startup, on pense souvent et rapidement à l’éventualité de la vendre pour se lancer dans un nouveau projet. Pourtant, vendre son entreprise n’est pas à la portée de tous et peut parfois être très douloureux. Voici donc quelques exemples de structures françaises qui ont réussi à être rachetées.

 

 

Wit.ai

Wit.ai, c’est une structure fondée par trois Français qui ont eu la bonne idée de s’expatrier à San Francisco, au plus près de la Silicon Valley et de ses géants qui ne demandent qu’à avaler toutes les entreprises innovantes.

Innovante, Wit.ai l’était et c’est pour cela qu’elle a été rachetée par Facebook le 5 janvier 2016. La startup était spécialisée dans le développement de solutions de reconnaissance vocale qui ont été utilisées par de nombreux développeurs.

 

 

FlexyCore

FlexyCore était une petite structure montée en 2008. Ses créateurs et dirigeants avaient mis au point un logiciel très performant qui permettait d’améliorer la rapidité de l’affichage des téléphones Android.

Ce logiciel n’a pas mis longtemps à attirer l’attention de l’entreprise derrière Android, le géant Google. Résultat, en 2013, le plus célèbre des moteurs de recherche a dépensé 17 millions d’euros pour racheter Flexycore.

 

 

Kolor

Kolor était une entreprise spécialisée dans la création d’images panoramiques et sphériques en haute et très haute définition. Elle avait été fondée en 2004 et a été rachetée, sans grande surprise, par l’entreprise GoPro en 2015.

 

 

Sparrow

Sparrow était une petite structure spécialisée dans la gestion d’e-mail sur les produits Apple. En 2012, alors qu’Android essaye de percer le marché depuis 3 ans, Google annonce avoir racheté Sparrow pour 25 millions d’euros.

 

 

Les problèmes que soulèvent ces rachats

Si, du côté des créateurs de start-up, on retrouve, inévitablement, ceux qui sont très satisfaits par la plus-value financière et ceux qui se retrouvent un peu orphelins après la vente de leur entreprise, les mécontents de ces rachats sont plus nombreux chez les employés, le grand public et les économistes.

Les employés, eux se retrouvent souvent sans emploi du jour au lendemain après s’être hyper-spécialisés pour une entreprise qui disparaît. Le grand public, lui, perçoit souvent d’un mauvais œil ces géants américains qui dévorent le tissu économique français et ses innovations. Enfin, les économistes s’interrogent sur la santé du marché quand la concurrence est rendue impossible par ces grands groupes qui avalent tout.

 

 

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