Amazon dépasse les 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Le mardi 4 septembre dernier, le cours de l’action Amazon a dépassé les 2050,27 dollars, ce qui a propulser la firme comme étant la deuxième entreprise au monde à atteindre une capitalisation boursière de 1000 milliards de dollars.

La première entreprise à avoir atteint se record n’est autre qu’Apple.

L’exploit pour la firme américaine a cependant été de courte durée, car si le cours de l’action a atteint les 2050,50 dollars le 04/09/2018, celui-ci était redescendu à 2 039,51 dollars le mercredi 5 septembre.

Il est à noter que la capitalisation boursière de la plateforme en ligne est bien supérieure à celle de son homologue Chinois Alibaba, dont le président Jack Ma a annoncé sa retraite au New York Times  le 07/09/2018.

 

 

 

 

Amazon, roi de la vente en ligne

L’entreprise a été créée en 1994 par Jeff Bezos à Seattle. Son objectif au départ était de digitaliser la vente de livres en proposant la première librairie en ligne du monde. Grâce à des méthodes et des coûts de fonctionnement rabotés au plus bas, l’entreprise parvient alors à vendre des livres à très bas prix.

Pourtant, l’entreprise n’a pas été rentable tout de suite et ses concurrents ont longtemps espéré que sa stratégie de casse des prix soit intenable. Seulement, les années passèrent et l’entreprise américaine, plutôt que de sombrer dans la faillite, a diversifié ses domaines de vente pour devenir la première plateforme de vente en ligne au monde.

Aujourd’hui, l’entreprise américaine vend de tout, sans aucune restriction visible. Du livre à la machine à laver, en passant par les ampoules et certains matériaux de construction, vous pouvez tout trouver sur la plateforme et presque partout dans le monde. Effectivement, s’il n’a pas pu percer en Chine où le gouvernement a privilégié le développement d’acteurs locaux, Jeff Bezos est désormais implanté sur tous les continents.

 

La part sombre d’Amazon

Si la nouvelle de ce pallier symbolique a largement réjoui les investisseurs, les actionnaires et le PDG de la plateforme en ligne, elle n’a pas pour autant fait plaisir à tout le monde. D’abord, il y a les anciens concurrents qui ont été coulés par la plateforme digitale, mais aussi ses concurrents actuels et, surtout, ceux qui militent pour les droits du travail.

En effet, derrière la success story de son PDG, il y a une part d’ombre dans l’histoire du géant américain. Il y a celle, toute libérale et américaine, des concurrents qu’il a écrasés et poussés à la faillite, aussi bien dans le monde du livre que de l’électronique, mais il y a surtout celle, beaucoup moins avouable, des conditions de travail terribles des employés de la firme.

En effet, la firme a souvent été accusée de ne pas respecter de nombreuses lois en vigueur dans les différents pays où l’entreprise est implantée. Certains ont même qualifié les conditions de travail au sein de l’entreprise de « retour de l’esclavage », entre des horaires interminables, l’interdiction de prendre des pauses et les tâches toujours plus répétitives et physiquement douloureuses à réaliser.

 

 

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