Une invention qui semblait appartenir à un futur lointain, les exosquelettes robotiques existent bel et bien de nos jours. En effet, Wandercraft, une startup parisienne, est l’une des nombreuses entreprises qui se lance sur ce marché florissant. La jeune pousse a annoncé avoir levé 45 millions de dollars pour accélérer le lancement du premier exosquelette auto-équilibré sur le marché mondial. Le tour de table a été mené par le fonds américain Quadrant, Bpifrance, Mlakoff Humanis, MACSF, AG2R La Mondiale, Mutuelles Impact et Sofiouest. Les investisseurs historiques tels que XAnge, Cemag Invest, LBO France et Eurazeo y ont également participé.
Wandercraft, un exosquelette auto-équilibre
Depuis deux ans, l’exosquelette de Wandercraft, une version un peu trop lourde, du nom de Atalante, est utilisé dans les hôpitaux pour la rééducation des patients. Du fait de son poids, la machine ne pouvait pas être utilisée hors de l’hôpital. Pour y remédier, la startup est en train de développer une autre version plus légère qui pourrait être utilisée à domicile. Les personnes souffrant de lésions de la moelle épinière ou celles en réadaptation après un AVC seront les premières à bénéficier de cet exosquelette.
Malgré de nombraux concurrents sur le marché comme les deux startups espagnoles Marsi Bionics et Gogoa, Wandercraft présente un aspect inédit. En effet, l’exosquelette de Wandercraft est le seul à atteindre l’auto-équilibre. Cela est possible grâce à des algorithmes qui permettent de maintenir la machine en parfait équilibre lors du déplacement. L’exosquelette de Marsi Bionics utilise un système de roues derrière son utilisateur, tandis que celui de Gogos s’appuie sur des béquilles.
Un modèle moins cher
L’exosquelette de Wandercraft est équipé de douze moteurs qui lui donnent la capacité d’imiter le mouvement du bas du corps, en bougeant les épaules. Un capteur situé près de la tête de son utilisateur permet de le diriger, au cas où ce dernier serait dans l’incapacité de faire le moindre mouvement au niveau de ses épaules.
La version actuelle est utilisée dans 14 établissements de santé en Europe dont le CHU Henri Mondor, Raymond-Poincaré à Garches et l’hôpital Rothschild à Paris. L’exosqueltte coûte entre 150 000 et 200 000 euros.
Le modèle commercial utilisé à domicile sera esthétiquement plus joli et plus léger. Il sera fabriqué en plus grand nombre, ce qui permettra de réduire les coûts.
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