La langue de Molière possède de nombreuses subtilités qu’il est parfois important de faire ressortir étant donné les fautes répétées qui ne cessent de l’écorcher. L’un des pans du français sur lesquels il y a souvent matière à redire, c’est la conjugaison. Le fait est qu’elle diffère selon le groupe du verbe, le temps, la personne, le genre, le nombre, la voix, l’action et le mode. A priori, la plupart des gens s’en sortent plus ou moins bien jusqu’à ce qu’il y ait un auxiliaire ou un pronom qui entre en jeu. Et c’est le cas du verbe « permettre », dont la conjugaison commence à varier d’un individu à un autre quand l’un des pronoms personnels me, te, se ou leur est utilisé.
« Permettre » est un verbe transitif direct du troisième groupe qui admet la forme pronominale « se permettre ». Le problème avec la conjugaison de ce verbe c’est que certaines personnes pensent que lorsque le pronom intervient, la conjugaison du verbe change. Ce qui n’est pas le cas.
Je me permets ou je me permet : quelle est la bonne orthographe ?
Quel que soit le contexte, on écrira toujours « je me permets » en ajoutant un « S ». La grande majorité des verbes du troisième groupe conjugués avec un pronom admettent un « S » à la première personne du singulier. Pourquoi ? Parce que la conjugaison reste la même avec ou sans le pronom, or, sans le pronom, il y a bien un « S » à la fin. L’apposition du pronom ne change donc en rien la conjugaison initiale du verbe, et ce, à toutes les personnes sans exception. Pour mieux comprendre, voici comment le verbe « Permettre » se conjugue dans l’un ou l’autre des cas.
Conjugaison de Permettre – Conjugaison de « se permettre »
- Je permets – Je me permets
- Tu permets – Tu te permets
- Il/elle permet – Il/elle se permet
- Nous permettons – Nous nous permettons
- Vous permettez – Vous vous permettez
- Ils/elles permettent – Ils/elles se permettent
Ainsi, conjuguer se permettre sans « S » au singulier dans une phrase est applicable uniquement lorsqu’il s’agit de la troisième personne du singulier. On dira « il se permet de me défier » par exemple.
Exemples d’utilisation
- Je me permets de croire que cette affirmation est correcte.
- Je me permets de penser que je ne suis pas le seul dans ce cas.
- Puisque cela ne vous dérange pas, je me permets donc de me retirer.
- Voici là toutes les erreurs que je me permets de commettre pour atteindre mon but.
- Je me permets de vous dire le fond de ma pensée, dans l’espoir que vous en ferez bon usage.
Maintenant vous le savez. On n’écrit pas « je me permet » sans « S », sauf pour dire que c’est erroné. Alors, ayez le bon réflexe désormais !
L’origine étymologique du verbe « permettre »
Le verbe « permettre » trouve ses racines dans le latin « permittere », composé du préfixe « per- » (à travers, complètement) et du verbe « mittere » (envoyer, laisser aller). Cette étymologie éclaire le sens profond du verbe : l’idée de laisser passer ou d’autoriser quelque chose à se produire entièrement.
Au fil du temps, le verbe a évolué en ancien français « permetre », avant de prendre sa forme actuelle au 16e siècle. Cette évolution linguistique explique en partie la complexité de sa conjugaison, notamment à la première personne du singulier.
Comprendre l’origine du verbe peut ainsi aider à mieux saisir son usage et son orthographe, renforçant notre appréciation des subtilités de la langue française.
L’importance du « s » final dans la rédaction professionnelle
La maîtrise orthographique : un atout professionnel
Dans le monde professionnel, la maîtrise de l’orthographe est cruciale pour projeter une image de compétence et de professionnalisme. L’utilisation correcte de « je me permets » avec un « s » final est particulièrement importante dans les communications écrites formelles, telles que les e-mails professionnels, les lettres de motivation ou les rapports d’entreprise.
Les bénéfices d’une orthographe soignée
Cette attention aux détails orthographiques démontre non seulement une bonne maîtrise de la langue, mais aussi un souci du détail et de la précision, des qualités très appréciées dans le monde du travail. De plus, éviter cette erreur courante peut vous démarquer positivement, notamment lors de la recherche d’emploi ou dans vos interactions avec des clients ou des partenaires commerciaux.
Au-delà des outils de correction automatique
Il est également intéressant de noter que les outils de correction automatique et les logiciels de traitement de texte ne détectent pas toujours cette nuance. C’est pourquoi il est essentiel de développer une vigilance personnelle sur ce point. En prenant l’habitude d’écrire correctement « je me permets« , vous améliorerez naturellement la qualité globale de votre expression écrite, ce qui peut avoir un impact positif sur votre carrière à long terme.
L’impact des petits détails
N’oubliez pas que dans le contexte professionnel, chaque détail compte. L’utilisation correcte de « je me permets » peut sembler mineure, mais elle contribue à l’impression générale de professionnalisme et de fiabilité que vous dégagez à travers vos écrits.
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